The 36 Lessons of Vivec

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Les Trente-Six Leçons de Vivec

TES III: Morrowind Edition

Game Version: 1.6.1820
Note: An archive of the original contents of the earliest versions of the complete text.


Trente-Quatrième Sermon

Alors, Vivec quitta le ministère de la Vérité et retourna à l’espace qui n’en était pas un. Depuis sa Demeure provisoire, il contempla le monde intermédiaire pour y trouver le huitième et dernier des monstres, qui était également le plus puissant : GULGA MOR JIL. Le sage doit chercher ailleurs pour cette invocation du pouvoir.

Vivec appela l’Hortator à son côté. C’était la première fois que Nérévar se rendait à la Demeure provisoire. Il eut la même vision que celle qui était apparue à Vivec bien des années auparavant, celle du roi régnant à deux têtes.

« Qui est-ce ? se demanda-t-il.

- C’est le joyau rouge de la conquête », répondit Vivec.

Peut-être parce qu’il avait peur, Nérévar prit ombrage de la réponse de son seigneur.

« Pourquoi vous montrez-vous toujours aussi évasif ? » l’accusa-t-il.

Refusant toute confession, Vivec répondit que se comporter autrement reviendrait à trahir sa nature profonde.

Ensemble, ils se rendirent dans le monde intermédiaire, jusqu’à un village proche de l’endroit où Vivec avait été trouvé en compagnie d’Ayem et de Seht. Le huitième monstre était bien là, mais il ne se conduisait pas comme tel. Il était assis, manifestement troublé, les jambes pendant dans l’océan. Quand il vit son père/mère, il demanda pourquoi il devait mourir et retourner au néant.

Vivec lui répondit qu’il ne pouvait faire autrement sous peine de trahir sa nature profonde. Cela ne sembla pas satisfaire le huitième monstre et, comme Vivec avait encore un peu de la compassion d’Ayem en lui, il ajouta :

« Le feu est mien. Laisse-le te consumer
Et créer un passage secret
A l’autel de Padhome,
Dans la Maison de Boét-hi-a
Où nous seront en sécurité
Et en de bonnes mains. »

Le monstre accepta Muatra d’un air paisible et ses ossements devinrent les fondations de Narsis, la Cité des Morts.

Rangeant la hache qu’il avait tenue prête, au cas où, Nérévar fronça les sourcils.

« Pourquoi m’avez-vous demandé de venir si vous saviez que le huitième monstre abandonnerait si aisément ? » s’enquit-il.

Vivec se contenta de fixer l’Hortator, qui comprit où son maître voulait en venir.

« Ne trahissez pas votre nature profonde, lui dit-il. Répondez-moi comme bon vous semble.

- Je t’ai amené ici car je savais que le plus puissant de mes enfants accepterait Muatra sans se plaindre si je commençais par le consoler. »

Nérévar dévisagea longuement Vivec.

« Dis-le, Hortator, l’enjoignit ce dernier

- C’est moi, maintenant, qui suis le plus puissant de vos enfants. »

Que ce sermon soit une consolation pour ceux qui le lisent et qui sont destinés à mourir.

Les mots s’arrêtent à ALMSIVI.