The 36 Lessons of Vivec

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Les Trente-Six Leçons de Vivec

TES III: Morrowind Edition

Game Version: 1.6.1820
Note: An archive of the original contents of the earliest versions of the complete text.


Dix-Septième Sermon

« Je suis un atlas de fumée. »

Sur ces mots, Vivec devint plus grand encore qu’il ne l’avait été jusque-là. C’était le temps béni de Resdaynia, où Chimers et Dwemers vivaient sous le règne bienveillant et empli de sagesse d’ALMSIVI et de leur champion, l’Hortator.

« Cherche-moi sans efforts, car j’ai de nombreuses formes. »

L’Hortator cherchait encore à dompter les cieux à l’aide de sa hache et il fut rejeté hors de la bibliothèque du soleil par la puissance de Magnus. Vivec le trouva dans un champ de larves en bordure des marais de la plaine de Deshaan. Tous deux marchèrent quelque temps en silence, car Nérévar venait d’apprendre le sens de l’humilité et Vivec était encore capable de compassion.

Bientôt, ils traversèrent la mer d’orient pour se rendre dans le pays des serpents et des démons des neiges. Vivec désirait en effet montrer à l’Hortator les styles de combat des langues étrangères. Ils apprirent le dialecte à partir du livre de chevet du roi des Tsaescis, formé comme la perle de sagesse. Les serpents tsaescis jurèrent de se venger au moins trois fois de l’occident.

Les pas de Vivec et de Nérévar les conduisirent plus loin, jusqu’à ce qu’ils atteignent les eaux pointues visibles en bordure de la carte. Là, l’esprit des limites leur offrit un rayon et les pria de trouver le reste de la roue.

« Le bord du monde a l’air constitué d’épées, s’extasia l’Hortator.

- Non, il s’agit des dents du monde », le corrigea Vivec.

Ils allèrent au nord, jusqu’au bois des Anciens, et n’y trouvèrent rien d’autre que des rois barbus et gelés.

Ils revinrent vers l’ouest où vivaient les hommes à peau noire. Une année durant, ils suivirent l’enseignement de leurs saints de l’épée et, pendant la suivante, Vivec leur appris les vertus de la petite récompense. Vivec se choisit un roi pour épouse et créa une nouvelle race de monstres qui finirent par ravager totalement l’Occident. A un chef de guerre, il tint ce discours :

« Il ne faut pas agir et parler comme si nous dormions. »

Nérévar se demandait s’il y avait quelque chose à apprendre au sud mais, gardant le silence, Vivec se contenta de le ramener au mont Ecarlate.

« Voici le dernier des derniers, dit-il. C’est là que le Sharmat attend. »

Mais tous deux savaient que le moment n’était pas encore venu de combattre le Sharmat, aussi s’affrontèrent-ils. C’est ainsi que Vivec marqua l’Hortator de sorte que tous les Vélothis le voient. Puis il referma la blessure avec la bénédiction d’Ayem-Azura. Au terme du combat, l’Hortator s’aperçut qu’il avait récupéré sept rayons. Il tenta de les attacher ensemble afin de créer un bâton, mais Vivec le lui en empêcha en disant : « L’heure n’est pas encore venue pour cela.

- Où les ai-je trouvés ? » demanda Nérévar.

Vivec lui répondit qu’ils les avaient ramassés autour du monde, mais que certains étaient venus à eux invisibles.

« Je suis la roue », expliqua-t-il en prenant cette forme.

Et avant que le vide qui se trouvait en son centre ne puisse vivre trop longtemps, il le combla à l’aide des rayons.

Les mots s’arrêtent à ALMSIVI.