Les Trente-Six Leçons de Vivec
TES III: Morrowind Edition
Game Version: 1.6.1820
Note: An archive of the original contents of the earliest versions of the complete text.
Douzième Sermon
Alors que l’Hortator réfléchissait à la première leçon aux rois régnants, Vivec se rendit au Long-Sanglot et y trouva Ayem en compagnie d’une paire d’amants. Seht s’était encore une fois divisé. Vivec bondit en eux afin de mieux observer, mais n’apprit nul secret qu’il ne connût déjà. Il en laissa toutefois quelques-uns derrière lui afin de donner un sens à son voyage.
Puis il quitta la capitale de Véloth et s’enfonça profondément dans le pays des Cendres. Il y trouva des terres mortes sur lesquelles il put exercer sa forme de géant en donnant à ses pieds une matière moins dense que celle du divin afin de ne pas s’enfoncer dans le sol jusqu’à la ceinture. A ce moment, Molag Bal, prince daedra et Premier coin de la Maison des Troubles, se fit connaître à lui.
Vivec vit le Roi du Viol et s’exclama :
« Que tu es beau ! Pourquoi ne te joins-tu pas à nous ? »
Et Molag Bal broya les pieds du poète-guerrier, qui n’étaient pas invulnérables, après quoi il chargea ses légions de les trancher. De grands feux brûlant dans le Lieu du Commencement furent amenés tels des filets afin de contenir Vivec et celui-ci se laissa faire.
« Je préférerais un autre genre de cérémonie si nous devons nous marier. »
Les légions qui avaient pris les pieds furent convoquées de nouveau et reçurent pour mission d’organiser un banquet. Des grenades poussèrent de la terre stérile et des tentes furent dressées. Des mystiques vélothis vinrent en grand nombre pour lire des passages des pieds tranchés sur le sol, pleurant jusqu’à ce que les textes sacrés en soient trempés.
« Si nous devons nous aimer, cela ne pourra être que brièvement, prévint Vivec. L’Hortator a besoin de mes conseils pour des affaires pressantes car les grands prêtres dwemers fomentent des troubles. Tu peux avoir ma tête pour une heure. »
Molag Bal se leva et démontra sa valeur en étendant six bras décorés de runes de séduction et de leur contraire, mais aussi des calendriers annotés de mondes existant depuis longtemps. Quand il s’exprima, des monstres en train de s’accoupler sortirent de sa bouche :
« Où dois-tu te rendre ? s’enquit-il.
- Je te l’ai dit, répondit Vivec. Je dois être l’instructeur du Roi de la Terre. AE ALTADOON GHARTOK PADHOME. »
Entendant ces mots magiques, le Roi du Viol en ajouta un autre, « CHIM », syllabe secrète de la royauté.
Ayant obtenu tout ce qu’il souhait du prince daedra, Vivec l’épousa le jour même. Pendant l’heure où Bal eut sa tête, le Roi du Viol lui demanda de faire la preuve de son amour pour lui.
Vivec le fit en lui récitant deux poèmes, dont seul le premier est connu :
J’ignore quelle quantité de verre il a fallu pour créer tes cheveux,
Deux fois plus, nul doute, que les océans ne s’en partagent entre eux.
L’enfer est une fiction inventée par ceux qui disent la vérité ;
Ma bouche est habituée à mentir et son alibi est une dent de lait.
Les fils et filles de Vivec et de Molag Bal se comptent par milliers et le nom du plus puissant est une incantation magique : GULGA MOR JIL HYAET AE HOOM.
Les mots s’arrêtent à ALMSIVI.